L’automne 2025 a été particulièrement agité sur le front des intempéries. Plusieurs épisodes de pluies intenses ont provoqué des crues, des débordements et des inondations à travers différentes régions, soulignant une fois de plus la vulnérabilité de certains territoires face au dérèglement climatique.

Communes récemment touchées : focus sur le Sud‑Est

Un arrêté ministériel publié le 2 décembre 2025 a reconnu l’état de catastrophe naturelle pour huit communes du département du Var. Les communes concernées : Carqueiranne, La Croix‑Valmer, Évenos, Méounes‑les‑Montrieux, Saint‑Maximin‑la‑Sainte‑Baume, Saint‑Tropez, Saint‑Zacharie et Tourves.

Cette reconnaissance fait suite à un épisode méditerranéen , pluie, ruissellement, coulées de boue, ayant provoqué des dégâts importants.

Il s’agit du dernier ajout à une liste déjà longue de communes du Var affectées cette année par des inondations ou coulées de boue : 22 communes avaient déjà bénéficié d’un précédent arrêté, portant le total autour de 30 communes concernées.

Alerte météo et vigilance en cours

Le 3 décembre 2025, un nouveau bulletin de vigilance a été émis : trois départements (Landes, Var et Pyrénées‑Atlantiques) ont été placés en alerte jaune pour « pluie‑inondation ».

Le lendemain, vendredi 5 décembre, l’alerte concernait spécifiquement les Landes et les Pyrénées‑Atlantiques.

Par ailleurs, le jeudi 4 décembre, 22 départements étaient concernés par une vigilance mixte(pluie, vent, neige, vagues‑submersion selon les zones) ce qui rappelle la variabilité des risques, selon la géographie et la saison.

Pourquoi ces phénomènes se multiplient et ce que cela signifie

• Des pluies plus intenses et plus fréquentes : ces épisodes méditerranéens ou automnaux témoignent d’un climat plus instable, parfois marqué par des cumuls de pluie exceptionnels en l’espace de quelques heures.

• Des territoires de plus en plus exposés : littoral, plaines, bassins versants… des zones qui, historiquement, supportaient ces aléas, mais pour lesquelles les épisodes récents dépassent les repères connus.

• Des conséquences lourdes : dégâts matériels, coulées de boue, routes impraticables, habitations sinistrées. L’état de catastrophe naturelle permet une reconnaissance des sinistres et l’ouverture des droits à indemnisation pour les communes et leurs habitants.

Ces événements confirment la nécessité, plus que jamais, d’investir dans des dispositifs de prévention, de rétention et de protection adaptés : les inondations ne sont plus des risques rares, mais un risque structurel, à intégrer dans la planification des territoires, des infrastructures et des entreprises.

Ce que cela implique pour les entreprises, collectivités et particuliers

Pour ceux qui exploitent des sites sensibles, des bâtiments professionnels, des entrepôts, ou pour des collectivités locales, ces épisodes montrent qu’il ne suffit plus de réagir après coup. Il faut anticiper et se doter de solutions efficaces pour :

• limiter la montée des eaux,

• protéger les accès, bâtiments, zones de stockage,

• sécuriser les activités économiques et la continuité d’exploitation,

• minimiser les impacts matériels et financiers.

C’est dans ce contexte qu’interviennent les fabricants de solutions anti-inondation et de rétention, un domaine où l’anticipation et la rapidité de mise en œuvre peuvent faire la différence entre un sinistre majeur et une simple alerte maîtrisée.

🔎 À retenir

La France traverse une période marquée par des épisodes d’inondations de plus en plus fréquents et souvent imprévisibles. Les récents arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle (notamment dans le Var) et les alertes météo en cours pour le sud-ouest révèlent l’ampleur du risque. Pour les acteurs publics, les entreprises, les collectivités et les particuliers, la question n’est plus « si » mais « quand » cela se reproduira  et surtout « comment » s’y préparer avec des solutions adaptées.