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Ce guide sur les ressources concernant les inondations vous propose une compilation des informations essentielles pour mieux comprendre et se préparer face à ce risque naturel. Vous y trouverez des conseils pratiques, des liens vers des organismes spécialisés, ainsi que des comparatifs des différentes solutions de protection contre les inondations.

Que vous soyez un particulier, une collectivité ou un professionnel, ce guide vous permet d’accéder aux bonnes pratiques et aux documents utiles pour prévenir les dégâts causés par les inondations et réagir efficacement en cas de crue.

Quelles sont les différentes protections existantes contre les inondations ?

Il existe plusieurs types de dispositifs de protection contre les inondations, chacun adapté à des situations spécifiques.

Barrières anti-inondation (batardeaux)

  • Avantages :
    • Facilité d’installation, rapide à mettre en place en cas de crue.
    • Adaptées à de nombreux types d’ouvertures (portes, fenêtres, garages, baies vitrées, chatières, etc.).
    • Discrètes et esthétiques, elles ne dénaturent pas la façade des bâtiments lorsqu’elles ne sont pas en place.
    • Résistantes et durables, elles assurent une protection efficace contre les montées d’eau.
    • Peu encombrantes lorsqu’elles sont démontées.
  • Inconvénients :
    • Nécessitent d’être installées avant l’inondation, demande de la réactivité.

 

Dérivation de l’eau (drainage et fossés)

  • Avantages :
    • Permet de rediriger l’eau de façon permanente.
    • Nécessite peu d’entretien une fois mis en place.
  • Inconvénients :
    • Installation coûteuse et travaux de grande envergure.
    • Ne protège pas directement le bâtiment, mais seulement la zone environnante.
    • Nécessite de l’espace disponible autour du bâtiment pour la création des fossés ou canalisations.

 

Murs et digues de protection

  • Avantages :
    • Très efficace pour protéger de grandes zones contre des inondations répétées.
    • Solution durable sur le long terme.
  • Inconvénients :
    • Coûts très élevés de construction et d’entretien.
    • Impact visuel important, peut dénaturer le paysage et la façade des bâtiments.
    • Nécessite de l’espace pour construire une structure solide.

 

Sacs de sable et barrières gonflables

  • Avantages :
    • Faciles à obtenir et peu coûteux.
    • Installation rapide et modulable selon les besoins.
  • Inconvénients :
    • Efficacité limitée, surtout en cas de crue importante.
    • L’installation demande du temps et de la main-d’œuvre.
    • Peu esthétiques et encombrants après utilisation.
    • Nécessitent de l’espace de stockage.

 

Portes anti-inondations

  • Avantages :
    • Remplacement permanent de vos portes standards par des portes étanches.
    • Protection automatique dès la fermeture de la porte.
  • Inconvénients :
    • Coût très élevé
    • Moins de flexibilité en termes de personnalisation ou d’esthétique par rapport aux barrières démontables.
    • Nécessite un entretien régulier pour maintenir leur étanchéité.

 

Pompes de relevage d’eau

  • Avantages :
    • Efficace pour évacuer l’eau rapidement en cas d’inondation mineure.
    • Permet de gérer des infiltrations ou des montées d’eau progressives.
  • Inconvénients :
    • Ne protège pas directement contre les crues soudaines, seulement contre l’eau déjà présente.
    • Nécessite de l’électricité pour fonctionner, pas utilisable en cas de coupure d’électricité.

 

Les barrières anti-inondations représentent une solution idéale pour les particuliers et les professionnels cherchant à protéger efficacement leur bâtiment tout en préservant l’esthétique de la façade. Leur installation rapide et leur adaptabilité en font un choix polyvalent qui offre une protection fiable, sans nécessiter d’importants travaux ou une présence permanente. Elles s’intègrent discrètement à l’architecture existante et se révèlent particulièrement efficaces pour les ouvertures de toutes tailles

Sur quels types d’ouvertures peuvent se fixer les barrières anti-inondations

Les barrières et batardeaux anti-inondations de FEUGIER Environnement sont conçues pour s’adapter à un large éventail d’ouvertures, offrant une protection efficace contre les inondations. Elles peuvent être installées sur divers types d’entrées et d’ouvertures, notamment :

  • Portes d’entrée : Les barrières s’ajustent parfaitement aux portes standards pour éviter l’intrusion d’eau.
  • Portes-fenêtres : Idéales pour les portes-fenêtres coulissantes ou battantes qui donnent sur un jardin ou une terrasse.
  • Fenêtres : Les solutions anti-inondation s’adaptent aussi aux fenêtres de toutes dimensions, qu’elles soient en rez-de-chaussée ou en sous-sol.
  • Garages : Les larges ouvertures des portes de garage, qu’elles soient basculantes ou sectionnelles, peuvent être protégées grâce aux barrières modulaires.
  • Baies vitrées : Pour les baies vitrées de grande taille, les barrières anti-inondations apportent une solution sur mesure, parfaitement adaptée aux dimensions spécifiques.
  • Portes de cave : Elles sont également efficaces pour protéger les accès aux caves ou sous-sols, souvent les premières zones touchées par la montée des eaux.
  • Vitrines commerciales : Pour les commerces, les vitrines peuvent être équipées de barrières anti-inondations sans compromettre leur esthétique.
  • Portes de hangars ou entrepôts : Les grandes ouvertures des bâtiments industriels ou des entrepôts peuvent être protégées avec des solutions sur mesure.
  • Portes de service : Les accès secondaires des bâtiments, souvent négligés, peuvent être protégés efficacement.
  • Portes basculantes : Ces portes, courantes dans les garages et les ateliers, peuvent être sécurisées avec une installation adaptée.
  • Portes industrielles : Les grandes portes des bâtiments industriels ou des usines peuvent recevoir des barrières spécifiques pour contenir d’éventuelles inondations.
  • Grilles d’aération ou soupiraux : Ces petites ouvertures, souvent situées en sous-sol, sont vulnérables aux inondations et nécessitent des protections ajustées.
  • Portes de parkings souterrains : Les accès aux parkings en sous-sol, souvent exposés aux risques d’infiltration d’eau, peuvent être protégés avec des barrières modulaires adaptées.
  • Entrées de tunnels : Que ce soit pour des tunnels routiers ou piétonniers, les barrières anti-inondations offrent une solution pour bloquer les montées d’eau.
  • Vérandas : Les baies vitrées et les portes vitrées des vérandas peuvent également être équipées de barrières pour éviter les infiltrations.
  • Roulottes ou mobil-homes : Dans les zones sujettes aux inondations, les accès des habitations mobiles peuvent aussi bénéficier de ces protections.
  • Sorties d’évacuation : Les issues de secours et autres sorties secondaires sont également concernées, garantissant la sécurité en cas de crue.
  • Chatières : Même les petites ouvertures pour les animaux domestiques peuvent être sécurisées pour éviter les infiltrations d’eau lors des inondations.
  • Volets roulants : Les ouvertures équipées de volets roulants, souvent présentes sur les vitrines de commerces ou les garages, peuvent bénéficier d’une barrière anti-inondation installée en complément.
  • Portails d’entrée : Les grands portails de maisons ou d’immeubles peuvent être protégés contre les crues grâce à des solutions adaptées à leur taille.
  • Entrées de caves : Souvent vulnérables en cas d’inondation, les accès aux caves et sous-sols peuvent être protégés avec des barrières sur mesure.
  • SAS d’entrée : Les entrées vitrées des bâtiments, qu’elles soient commerciales ou résidentielles, peuvent être protégées grâce à des barrières robustes et esthétiques.
  • Clapets de décharge ou de ventilation : Les ouvertures liées à des systèmes de ventilation ou d’évacuation peuvent également nécessiter une protection contre les montées d’eau.
  • Portes coulissantes : Fréquemment utilisées dans les commerces, les entreprises ou les habitations modernes, elles peuvent aussi être protégées grâce aux solutions modulaires de protection contre les inondations de FEUGIER Environnement.

Quel est le prix d’une barrière anti-inondation

Comment choisir la bonne barrière anti-inondation pour mon bâtiment ?

Le choix d’une barrière anti-inondation dépend principalement du niveau de risque, de la taille des ouvertures à protéger et du type de bâtiment (résidentiel, commercial, industriel). Il est important de prendre en compte la hauteur d’eau attendue, les matériaux de construction, ainsi que les exigences d’entretien. Chez FEUGIER Environnement, nous vous conseillons à chaque étape afin de déterminer la solution la plus adaptée à vos besoins, tout en garantissant une protection maximale.

Quel entretien est nécessaire pour une barrière anti-inondation ?

Les barrières anti-inondations sont conçues pour durer, mais un entretien régulier est recommandé afin de garantir leur efficacité. Cela inclut la vérification des joints d’étanchéité, le nettoyage et le stockage à plat des palplanches en aluminium. Un montage à blanc est généralement conseillé pour maintenir la performance optimale des produits de FEUGIER Environnement.

Est-il possible d’obtenir un devis personnalisé pour une barrière anti-inondation ?

Oui, FEUGIER Environnement propose un service de devis personnalisé. Nous analysons vos besoins spécifiques, les dimensions des ouvertures à protéger, ainsi que les risques d’inondation pour vous proposer la solution la plus adaptée. Notre équipe se tient à votre disposition pour vous accompagner dans toutes les étapes du projet.

Quels sont les délais de livraison pour une barrière anti-inondation ?

Les délais de livraison dépendent du type de barrière choisi et de la complexité du projet. Pour les solutions standards, les délais de fabrication et de livraison sont généralement courts, allant de 3 à 4 semaines. Pour des projets plus complexes ou sur mesure, nous fournissons un délai précis après l’étude de vos besoins.

Les inondations en France : un risque naturel majeur

Les inondations représentent l’un des risques naturels les plus fréquents et les plus dévastateurs en France. Elles peuvent être causées par des crues de rivières, des inondations côtières, ou des pluies torrentielles qui saturent les sols et débordent les réseaux de drainage. Plus de 17 millions de Français vivent dans des zones potentiellement inondables, exposant les infrastructures, les entreprises, et les habitants à des risques significatifs.

 

Les types d’Inondations en France

Il existe trois principaux types d’inondations en France :

  1. Les crues de rivière : Lorsque le débit des rivières et fleuves dépasse leur capacité naturelle. Les crues de la Seine et de la Loire en sont des exemples notables.
  2. Les inondations soudaines : Causées par des précipitations intenses, souvent sur des périodes courtes, typiques du sud de la France (notamment les épisodes méditerranéens).
  3. Les inondations côtières : Elles surviennent lors des tempêtes ou des marées très hautes, comme celles qui affectent régulièrement les littoraux atlantiques et méditerranéens.

Source : Ministère de la Transition Écologique – Risques d’Inondation en France

Les zones à risque en France

Près de 40 000 communes en France sont exposées aux inondations, particulièrement dans les bassins de la Seine, de la Loire, du Rhône et de la Garonne. Les grandes métropoles telles que Paris, Lyon, et Toulouse sont régulièrement menacées par des crues qui peuvent affecter des millions de personnes. Par ailleurs, les littoraux, comme ceux du Languedoc-Roussillon, sont soumis à des risques croissants de submersions marines en raison du réchauffement climatique.

La carte des zones inondables mise à disposition par le Géoportail de l’Urbanisme permet aux habitants et entreprises de connaître leur exposition aux risques d’inondation. Ces informations sont également disponibles dans les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), qui réglementent les constructions dans ces zones.

Source : Géoportail de l’Urbanisme – Zones Inondables

Les conséquences des inondations

Les inondations peuvent provoquer des dégâts matériels et économiques considérables. En 2016, les inondations dans le bassin de la Seine ont coûté environ 1,4 milliard d’euros en dommages assurés. Les secteurs économiques comme l’agriculture, l’industrie, et le commerce sont particulièrement vulnérables.

Outre les dégâts matériels, les inondations ont des impacts sur la santé publique, entraînant des blessures, des décès et des maladies liées à la contamination de l’eau. La résilience des infrastructures de santé et des réseaux d’eau potable est donc un enjeu majeur pour les collectivités locales.

Source : Caisse Centrale de Réassurance (CCR) – Les Impacts des Inondations en France

La prévention des inondations en France

Le Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) est l’un des dispositifs principaux en France pour réduire les risques liés aux inondations. Lancé par l’État et co-financé par le Fonds Barnier, ce programme permet la réalisation d’infrastructures comme des digues, mais aussi des actions de sensibilisation et de prévention à destination des populations.

Le Plan Submersion Rapide est une autre initiative qui vise à prévenir les inondations soudaines et les submersions marines, notamment sur les côtes atlantiques et méditerranéennes. Ce plan a été activé après la tempête Xynthia en 2010, qui a causé la mort de 53 personnes et des dommages considérables en Vendée et Charente-Maritime.

Source : Ministère de la Transition Écologique – Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI)

 

Les assurances et les indemnisations en cas d’inondation

En France, les inondations sont couvertes par le régime d’assurance des catastrophes naturelles. Ce régime, créé par la loi du 13 juillet 1982, permet aux sinistrés d’être indemnisés par leurs compagnies d’assurance une fois que l’état de catastrophe naturelle a été reconnu par arrêté interministériel.

Il est important pour les particuliers et les entreprises de souscrire une assurance multirisques habitation ou professionnelle qui inclut la garantie catastrophe naturelle. En cas de sinistre, la demande d’indemnisation doit être déposée auprès de l’assureur dans un délai de 10 jours suivant la publication de l’arrêté.

Source : Service Public – Assurances et Catastrophes Naturelles

Les projets locaux de prévention des inondations

Des initiatives locales sont mises en place dans certaines régions pour réduire l’impact des inondations. Par exemple, dans le Val d’Oise, un projet de renaturation de la rivière Oise, financé en partie par le PAPI, a permis d’élargir le lit du cours d’eau pour absorber les crues de manière plus efficace.

Dans la région de Montpellier, un autre projet a vu la création de zones d’expansion de crues, permettant à l’eau de s’étendre sur des terrains non construits et ainsi protéger les zones habitées.

Source : Agence de l’Eau Seine-Normandie – Projets de Renaturation

Comment les collectivités peuvent-elles se préparer aux inondations ?

Les collectivités locales ont un rôle crucial à jouer dans la prévention des inondations. Elles doivent élaborer des plans communaux de sauvegarde (PCS), qui détaillent les mesures à prendre en cas de catastrophe. Ces plans incluent des dispositifs d’évacuation, la mise en place de zones de confinement, et la coordination des secours.

De plus, la sensibilisation des populations est essentielle pour renforcer la résilience. Des villes comme Nice ou Bordeaux organisent régulièrement des exercices d’évacuation et distribuent des guides pratiques sur les comportements à adopter en cas de crue.

Source : Centre Européen de Prévention des Risques d’Inondation (CEPRI) – Prévention des Risques d’Inondation

 

Les inondations par régions – région Ile-de-France : inondations et risques dans la capitale

Départements concernés : Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Yvelines (78), Val-d’Oise (95), Essonne (91), Val-de-Marne (94), Seine-Saint-Denis (93), Seine-et-Marne (77)

L’Île-de-France est particulièrement exposée aux crues de la Seine et de ses affluents (Marne, Oise). Les crues historiques, comme celle de 1910, sont des références majeures en termes de gestion de crise. À Paris, des zones comme les quais de Seine sont souvent les premières touchées.

  • Exemple : Crue de la Seine 2016 – Elle a entraîné des dégâts dans plusieurs arrondissements de Paris ainsi que dans les Hauts-de-Seine, avec des évacuations et la fermeture du Louvre. Cette crue a touché plus de 1 000 bâtiments, avec un impact économique estimé à plus de 1 milliard d’euros.
  • Risques futurs : Le risque de crue centennale est une préoccupation majeure avec la montée des eaux prévue par les modèles climatiques. Les villes de Meaux en Seine-et-Marne ou Mantes-la-Jolie dans les Yvelines sont particulièrement exposées.

Les inondations par régions – région Occitanie : des épisodes méditerranéens violents

Départements concernés : Hérault (34), Aude (11), Gard (30), Pyrénées-Orientales (66), Lozère (48), Haute-Garonne (31), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82)

L’Occitanie subit régulièrement des épisodes méditerranéens, caractérisés par des pluies torrentielles qui provoquent des inondations rapides, surtout en automne. Le Gard et l’Hérault sont particulièrement vulnérables.

  • Exemple : Inondations de Vaison-la-Romaine (1992) – Dans le Gard et le Vaucluse, cet événement dramatique a fait 47 victimes et détruit une partie du centre historique de la ville.
  • Exemple récent : Aude 2018 – Ces inondations soudaines ont coûté la vie à 14 personnes et causé des dégâts à plus de 10 000 habitations, particulièrement à Trèbes et Carcassonne.
  • Risques futurs : Les prévisions climatiques anticipent des épisodes de plus en plus fréquents dans les départements côtiers, mettant des villes comme Nîmes ou Montpellier en alerte.

Les inondations par régions – région Nouvelle-aquitaine : submersions marines et crues fluviales

Départements concernés : Gironde (33), Charente-Maritime (17), Landes (40), Pyrénées-Atlantiques (64), Dordogne (24), Lot-et-Garonne (47), Vienne (86)

La Nouvelle-Aquitaine est à la fois touchée par des submersions marines le long des côtes atlantiques et par des crues fluviales dans les terres. Le littoral charentais et girondin est particulièrement exposé à la montée des eaux.

  • Exemple : Tempête Xynthia (2010) – Elle a entraîné des inondations dévastatrices sur le littoral de la Charente-Maritime, notamment à La Faute-sur-Mer (Vendée), causant 53 décès et d’importants dégâts matériels.
  • Crue fluviale : Dordogne 2021 – La crue de la Dordogne a provoqué des inondations importantes à Bergerac avec des évacuations et des pertes agricoles significatives.
  • Risques futurs : Les zones littorales autour de Royan, Arcachon, et les îles de et Oléron sont particulièrement sensibles aux risques de submersion marine.

Les inondations par régions – région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) : crues rapides et submersions

Départements concernés : Alpes-Maritimes (06), Bouches-du-Rhône (13), Var (83), Vaucluse (84), Alpes-de-Haute-Provence (04)

La région PACA est fréquemment exposée à des crues rapides et des inondations côtières, particulièrement dans le Var et les Alpes-Maritimes.

  • Exemple : Inondations dans les Alpes-Maritimes (2019) – En octobre, des crues éclairs ont causé 13 décès et détruit des centaines d’habitations, notamment à Mandelieu-la-Napoule et Cannes.
  • Exemple : Crues du Var 2014 – Ces crues ont affecté la ville de Draguignan, provoquant des glissements de terrain et la mort de 23 personnes. Les infrastructures ont été lourdement endommagées.
  • Risques futurs : Les villes côtières comme Nice et Marseille sont exposées à des risques accrus en raison de la montée des eaux et des phénomènes météorologiques extrêmes.

Les inondations par régions – région Grand Est : risques fluviaux le long du Rhin et de la Meuse

Départements concernés : Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Ardennes (08), Vosges (88), Aube (10)

Le Grand Est est touché par des crues fluviales, notamment le long du Rhin, de la Meuse et de la Moselle.

  • Exemple : Crue du Rhin 1993 et 1995 – Ces crues ont entraîné des inondations importantes à Strasbourg, Colmar et Mulhouse, affectant les infrastructures industrielles et les habitations en bord de rivière.
  • Risques futurs : Les risques d’inondation demeurent élevés dans des villes comme Nancy et Metz, où les rivières Moselle et Meurthe peuvent sortir de leur lit en période de fortes pluies. Le risque est également renforcé par les débordements saisonniers dans les Ardennes.

Les inondations par régions – région Bretagne : inondations côtières et pluies persistantes

Départements concernés : Ille-et-Vilaine (35), Morbihan (56), Finistère (29), Côtes-d’Armor (22)

La Bretagne, bien que souvent perçue comme moins à risque, est de plus en plus exposée aux inondations côtières et aux débordements des cours d’eau lors de pluies persistantes.

  • Exemple : Inondations de Quimper (2021) – Les crues ont affecté la ville de Quimper dans le Finistère après des précipitations continues, inondant les rivières locales et touchant le centre historique.
  • Exemple : Submersion marine dans le Morbihan – En 2020, des marées hautes associées à une tempête ont causé des inondations à Vannes et Lorient, avec des routes submergées et des évacuations temporaires.
  • Risques futurs : Les prévisions climatiques anticipent une montée des eaux le long des côtes, augmentant le risque pour des villes comme Saint-Malo et Brest.

Les inondations par régions – région Hauts-de-France : inondations fluviales et submersions maritimes

Départements concernés : Nord (59), Pas-de-Calais (62), Somme (80), Oise (60), Aisne (02)

Les Hauts-de-France sont exposés à des risques d’inondations fluviales et de submersions marines.

  • Exemple : Inondations dans la Somme (2001) – Cet événement a inondé de larges zones rurales et urbaines autour d’Amiens. Les inondations ont duré plusieurs mois, perturbant la vie de milliers de personnes.
  • Exemple : Submersion côtière à Calais – Les tempêtes hivernales, combinées aux marées hautes, causent régulièrement des inondations le long du littoral, particulièrement à Calais et Dunkerque.
  • Risques futurs : Avec l’élévation du niveau de la mer, les risques de submersion le long du littoral picard augmentent, et des villes comme Boulogne-sur-Mer sont en alerte.

Les inondations par régions – région Auvergne-Rhône-Alpes : inondations fluviales et montagneuses

Départements concernés : Rhône (69), Loire (42), Isère (38), Drôme (26), Ardèche (07), Haute-Savoie (74), Savoie (73), Puy-de-Dôme (63), Cantal (15), Allier (03), Ain (01)

La région Auvergne-Rhône-Alpes est fortement exposée aux crues fluviales ainsi qu’aux inondations soudaines en zones montagneuses. Le Rhône, l’Isère et la Loire sont les principaux fleuves à risque.

  • Exemple : Crue de la Loire à Saint-Étienne (2003) – Cette inondation a touché les zones urbaines et rurales du département de la Loire, avec des centaines de personnes évacuées et des millions d’euros de dégâts.
  • Exemple : Crue du Rhône à Lyon (2003) – Des zones basses de la ville, notamment autour de la confluence du Rhône et de la Saône, ont été inondées, entraînant des perturbations massives dans les transports et les infrastructures.
  • Risques futurs : Des villes comme Valence dans la Drôme ou Chambéry en Savoie sont également à risque lors des crues du Rhône ou de l’Isère. L’Ardèche est aussi une région particulièrement exposée aux épisodes cévenols, entraînant des crues rapides.

Les inondations par régions – région Bourgogne-Franche-Comté : risques fluviaux et débordements des cours d’eau

Départements concernés : Côte-d’Or (21), Saône-et-Loire (71), Nièvre (58), Yonne (89), Doubs (25), Jura (39), Haute-Saône (70), Territoire de Belfort (90)

La Bourgogne-Franche-Comté est principalement touchée par des crues fluviales et des débordements de cours d’eau tels que la Saône, le Doubs et l’Yonne.

  • Exemple : Inondations dans l’Yonne (2016) – Les villes de Sens et Joigny ont été particulièrement touchées lors des crues de l’Yonne, causant d’importants dégâts matériels et nécessitant des opérations d’évacuation.
  • Exemple : Crue de la Saône à Chalon-sur-Saône (2001) – Des milliers de personnes ont été affectées par la montée des eaux, avec des fermetures d’entreprises et des infrastructures endommagées.
  • Risques futurs : Les départements du Doubs et du Jura sont également à risque lors des crues du Doubs, tandis que des zones rurales comme celles autour de Dijon sont exposées à des inondations causées par de fortes précipitations.

Les inondations par régions – région Centre-Val de Loire : inondations fluviales et crues de la Loire

Départements concernés : Loiret (45), Eure-et-Loir (28), Indre-et-Loire (37), Loir-et-Cher (41), Cher (18), Indre (36)

Le Centre-Val de Loire est principalement affecté par les crues de la Loire et ses affluents, avec des risques particulièrement élevés dans les zones urbaines et rurales proches du fleuve.

  • Exemple : Inondations d’Orléans (2016) – Une crue exceptionnelle de la Loire a touché la ville d’Orléans, entraînant des fermetures de routes et des inondations dans les quartiers proches du fleuve.
  • Exemple : Crue de la Loire à Tours (2003) – Tours a également été impactée par la montée des eaux de la Loire, provoquant des inondations dans des zones résidentielles et des évacuations temporaires.
  • Risques futurs : Les villes de Blois et Bourges sont également exposées aux inondations fluviales. Le changement climatique pourrait intensifier les précipitations dans cette région, augmentant ainsi la fréquence des crues.

Les inondations par régions – région Normandie : submersions marines et débordements fluviaux

Départements concernés : Seine-Maritime (76), Calvados (14), Manche (50), Orne (61), Eure (27)

La Normandie est particulièrement vulnérable aux submersions marines le long de la côte, ainsi qu’aux débordements fluviaux de la Seine et de ses affluents.

  • Exemple : Inondations dans la Manche (2020) – Des tempêtes hivernales ont provoqué des submersions sur le littoral de la Manche, notamment autour de Granville et Saint-Lô, avec des routes submergées et des évacuations de quartiers résidentiels.
  • Exemple : Crue de la Seine à Rouen (2018) – Une crue importante a touché Rouen et ses environs, inondant les quais et perturbant la circulation fluviale et les activités portuaires.
  • Risques futurs : Avec l’élévation du niveau de la mer, les zones côtières de Cherbourg et du Havre sont de plus en plus exposées aux inondations par submersion. Les bassins fluviaux de l’Eure et de l’Orne sont également vulnérables.

Les inondations par régions – région pays de la Loire : risques d’inondations fluviales et littorales

Départements concernés : Loire-Atlantique (44), Maine-et-Loire (49), Mayenne (53), Sarthe (72), Vendée (85)

Les Pays de la Loire sont exposés aux risques d’inondations fluviales (Loire, Mayenne) et littorales le long de la côte atlantique, notamment en Loire-Atlantique et en Vendée.

  • Exemple : Tempête Xynthia (2010) – L’un des événements les plus marquants, cette tempête a inondé la côte vendéenne, touchant des villes comme La Faute-sur-Mer, causant 47 décès et de lourds dégâts.
  • Exemple : Crue de la Loire à Nantes (2003) – Nantes a subi des inondations en raison de la crue de la Loire, perturbant le trafic et inondant certaines parties de la ville.
  • Risques futurs : Les zones côtières, notamment autour de Saint-Nazaire, sont exposées aux risques de submersions marines. Des villes comme Angers le long de la Loire peuvent également subir des crues fluviales à l’avenir.

Les inondations par régions – région Corse : submersions marines et crues torrentielle

Départements concernés : Haute-Corse (2B), Corse-du-Sud (2A)

La Corse, bien que moins exposée que le continent, est vulnérable aux submersions marines lors des tempêtes méditerranéennes, ainsi qu’aux crues soudaines lors d’épisodes pluvieux intenses dans les zones montagneuses.

  • Exemple : Inondations à Ajaccio (2019) – Des pluies torrentielles ont causé des crues rapides à Ajaccio, inondant les routes et perturbant le réseau de transport local.
  • Exemple : Crue de la Gravona en 2020 – La rivière Gravona a débordé, touchant plusieurs communes rurales et entraînant des dégâts agricoles importants.
  • Risques futurs : Les côtes corse, notamment autour de Bastia et Propriano, sont vulnérables à des risques croissants de submersion en raison de la montée du niveau de la mer. Les inondations soudaines restent une préoccupation majeure dans les zones montagneuses intérieures.

Les inondations par régions – Focus sur les DOM-TOM : les risques d’inondation dans les territoires d’outre-mer

Les départements et territoires d’outre-mer (DOM-TOM) sont confrontés à des risques d’inondation spécifiques, principalement en raison de leur situation géographique et de leur exposition aux phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les cyclones, les fortes pluies tropicales, et les montées des eaux côtières.

 

Guadeloupe : inondations côtières et torrentielle

En Guadeloupe, les inondations sont fréquentes, notamment lors de la saison cyclonique (juin à novembre), où des tempêtes tropicales et des cyclones provoquent des précipitations massives, des crues soudaines et des submersions marines.

  • Exemple : Cyclone Maria (2017) – Ce cyclone de catégorie 5 a provoqué des inondations majeures dans des zones comme Les Abymes, Basse-Terre, et Capesterre-Belle-Eau, causant des glissements de terrain et des destructions d’infrastructures.
  • Risques futurs : L’élévation du niveau de la mer accentue les risques d’inondation côtière, notamment dans les zones basses comme Pointe-à-Pitre et Saint-François.

 

Martinique : submersions marines et crues rapides

La Martinique, comme la Guadeloupe, subit des inondations fréquentes en raison des fortes précipitations tropicales et de l’impact des cyclones. Les crues torrentielles dans les zones montagneuses et les submersions côtières sont les principales causes.

  • Exemple : Tempête Fiona (2022) – Des pluies diluviennes ont causé des crues rapides à Fort-de-France et dans les zones montagneuses de Saint-Pierre, entraînant des inondations dévastatrices dans les rues et les zones résidentielles.
  • Risques futurs : Les zones côtières comme Le Marin et Le Robert sont particulièrement vulnérables aux submersions marines en cas de montée du niveau de la mer.

 

La réunion : crues torrentielle et risques cycloniques

L’île de La Réunion, en raison de son relief accidenté et de son climat tropical, est sujette à des crues torrentielles lors des épisodes de pluies intenses causées par les cyclones.

  • Exemple : Cyclone Berguitta (2018) – La Réunion a été touchée par des crues massives, notamment dans les zones de Saint-Denis et Saint-Pierre, avec des rivières qui ont débordé, détruisant des ponts et coupant les routes principales.
  • Risques futurs : Les zones montagneuses comme Cilaos et Le Tampon sont particulièrement exposées à des glissements de terrain et des crues soudaines. Les submersions marines menacent également les zones côtières lors des tempêtes.

 

Guyane : inondations fluviales et marais

La Guyane connaît des inondations fluviales récurrentes, principalement causées par des crues des fleuves comme le Maroni et l’Oyapock, surtout pendant la saison des pluies. Les zones basses, comme les marais côtiers, sont particulièrement touchées.

  • Exemple : Crue du Maroni (2021) – Cette crue a causé des inondations dans les villes de Saint-Laurent-du-Maroni et les villages avoisinants, endommageant des habitations et des infrastructures.
  • Risques futurs : Le risque d’inondation est accentué par la déforestation et l’urbanisation dans des zones à risque comme Cayenne et Kourou, tandis que le changement climatique pourrait intensifier les pluies tropicales.

 

Mayotte : submersions marines et crues soudaines

Mayotte est exposée aux risques d’inondations littorales en raison de sa faible altitude et de sa proximité avec l’océan. Les pluies torrentielles pendant la saison des pluies (novembre à avril) peuvent provoquer des crues rapides.

  • Exemple : Cyclone Kenneth (2019) – Ce cyclone a provoqué des submersions marines dans des zones côtières comme Mamoudzou et Dzaoudzi, causant des inondations majeures dans des habitations et des routes submergées.
  • Risques futurs : Les risques de submersion marine sont accrus à Mamoudzou et dans d’autres zones côtières en raison de l’élévation du niveau de la mer.

 

Polynésie française : submersions maritimes et crues liées aux cyclones

Les îles de la Polynésie française, en particulier les îles basses et atolls comme Tahiti et Bora-Bora, sont vulnérables aux submersions marines causées par les tempêtes et les cyclones tropicaux.

  • Exemple : Tempête tropicale Osea (1997) – Cette tempête a provoqué des vagues de submersion dans plusieurs atolls, causant des destructions sur les plages et inondant des habitations à Papeete.
  • Risques futurs : Les atolls comme Tuamotu sont particulièrement menacés par la montée des eaux et les tempêtes tropicales qui pourraient entraîner des submersions fréquentes.

 

Nouvelle-Calédonie : inondations fluviales et torrentielle

En Nouvelle-Calédonie, les inondations sont souvent causées par des crues fluviales et pluviales pendant la saison des pluies, ainsi que par les cyclones tropicaux.

  • Exemple : Cyclone Cook (2017) – Des pluies torrentielles ont provoqué des inondations à Nouméa et dans les zones rurales, coupant les routes et détruisant des ponts dans des zones comme Dumbéa.

Risques futurs : Des communes comme Lifou et Koné sont particulièrement exposées aux inondations, tandis que les crues torrentielles peuvent toucher les zones montagneuses.